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Confiance Parent - Enfant

Je reviens sur une problématique que connaissent beaucoup de parents : comment retrouvez la confiance de mon enfant ? "Il a des peurs mais refuse de m'en parler" ou "Il ne m'écoute pas, je ne sais pas comment lui dire les choses", ...

Sans prétendre avoir les solutions à cela (autrement la majorité des problèmes des parents du monde entier seraient réglés !!), je vous propose dans cet article, deux outils qui ont été expérimentés :

 

Les Massages

Passer par le toucher, le contact direct peau à peau est une sensation extrêmement précieuse pour retrouver avec son enfant un lien qui va bien au-delà de la parole. Un enfant, habitué au contact avec ses parents, peut, par exemple, très mal vivre l'arrivée d'un petit frère ou petite sœur qui va avoir pour conséquence, un détachement charnel de l'enfant d'avec la peau de ses parents. Prenez le temps de trouver avec votre enfant des massages que vous et lui pouvez effectuer. Vous pouvez, par exemple, commencer à le masser puis échanger les places et que ce soit lui qui vous masse. Très concrètement, commencer par la tête et passer en revue toutes les parties du corps (la tête, les joues, le bout du nez, la bouche, les oreilles, les épaules, les bras, le dos, .... jusqu'aux doigts de pieds !). Pour les plus petits, vous pouvez inclure un imaginaire.

exemples d'imaginaires pour un massage

Le soleil : La tête est un soleil tout rond, tout chaud. Pose une main sur le front et l’autre sur l’arrière de la tête, à la même hauteur. Garde la position pendant 3 respirations.


La glissade de l’ours sur la neige : Dépose une main sur le poignet et l’autre à côté. Fais glisser doucement tes mains jusqu’à l’épaule en faisant de légères pressions puis redescends jusqu’au poignet. Refais le mouvement trois fois.


Les vagues : Dépose tes mains sur le haut du dos, descends-les doucement jusqu’en bas du dos et puis remonte.


Le grand nuage : Dépose une main sur la cheville et l’autre à côté. Fais-les glisser doucement jusqu’à la cuisse, puis redescends.


La berceuse : Dépose une main sur le dessus du pied et l’autre en dessous, sur la plante du pied. Balance légèrement le pied de l’avant vers l’arrière, en tirant la pointe du pied, puis le talon. Refais le même balancement trois fois des deux côtés.

Avec le bout de tes doigts, masse tes joues en faisant de petits ronds. Avec ton index, dessine le contour de ta bouche. Fais de petits cercles sur ton menton puis fais glisser tes mains une à la fois du menton jusqu’à la base du cou. Pour terminer, pose tes deux mains au centre de ta poitrine et concentre toi sur le va et vient de ta respiration.

 

Le contrat de parole : l'exemple de chloe

Un enfant a 36 000 raisons de ne pas vouloir parler. Une des raisons qu'il peut avoir est celle de ne pas savoir ! Face à une peur, par exemple, un enfant peut, ne tout simplement, ne pas savoir quoi répondre face à vos questions.

Je reprends à ce titre l'histoire de Chloé que je vous ai racontée dans un précédent post : Chloé fait des terreurs nocturnes mais dit à ses parents qu'elle ne se rappelle de rien pendant ses cauchemars et se ferme comme une huitre dès que ses parents essaient d'en savoir plus. Après avoir répété plusieurs fois, « je ne veux pas, c’est tout », nous arrivons à approfondir la réflexion. Elle m’explique : « Je ne le dis pas à papa et maman parce que je ne sais pas quoi leur dire. Si je leur disais ce que je te dis, ils me diraient « mais il y a bien une raison, tu dois le connaitre ce monsieur qui vient dans tes cauchemars» alors que moi je ne le connais pas".

Souvent donc, ce qu'un adulte peut prendre pour de la méfiance ou une forme de "rejet" n'est rien d'autre que de la peur de ne pas pouvoir dire ce que les parents attendent, le fait de chercher « plus » que ce que l'enfant peut donner.

Une manière de régler les peurs d'un enfant avec lui est d'accepter de rentrer complètement dans son imaginaire et de trouver une solution dans cet imaginaire sans chercher à rationaliser le discours de l'enfant.

C'est en tout cas la manière dont je me positionne n'étant absolument pas psychologue mais professeur de yoga !

J'ai donc proposer à Chloé qu'elle établisse un contrat que sa mère et elle signeraient et qui expliquerait les règles régissant la parole. Chloé, ne voulant pas être assaillie de questions auxquelles elle ne pourrait pas répondre, a choisi d'accepter de parler à la condition que sa maman ne puisse poser que trois questions et qu'elle ait le droit d'accepter de répondre. Un contrat devant être équitable, j'ai donc proposé que Chloé puisse poser trois questions à sa mère qui aurait, tout autant, le droit de refuser de répondre !

Le résultat fut immédiat : la semaine suivante, Chloé acceptait de raconter toute son histoire et de répondre finalement à bien plus de trois questions ! Les questions qu'elle posa à sa maman n'avaient pour objectif que de bien se rendre compte si elle avait tout bien compris.

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